La loi sur l’accessibilité numérique
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Nous les connaissons depuis toujours. À la fois mal aimés et appréciés. À Noël, ils font fureur auprès des plus petits.. et parfois même des plus grands. Mais depuis janvier 2021, ils ont la vie dure et seront sans doute amenés à disparaître.
Les brochures et prospectus papiers se retrouvent en proie à une législation plus stricte et une conscience écologique grandissante. Sans compter qu’ils doivent faire face à un moyen de communication de taille : le digital.
Leur baisse de popularité pousse les entreprises à exploiter de nouveaux leviers de communications : réseaux sociaux, SMS, mail, catalogue en ligne… pour promouvoir leurs offres commerciales. Une transition numérique devenue essentielle pour les entreprises qui souhaitent conserver un certain trafic dans leur point de vente et générer le chiffre d’affaires qui en découle.
Certaines enseignes, comme le géant suédois Ikea, ont anticipé ce changement en supprimant complètement le papier de leur stratégie marketing ou en réalisant des phases de test comme 250 structures de Système U.
Cela fait un moment que le shopping en ligne a été adopté par les consommateurs. Par ailleurs, on a constaté une augmentation des achats digitaux depuis la pandémie : l’entreprise anglaise Kantar a enregistré une augmentation de 41% de ventes en ligne.
L’e-commerce est toujours en pleine effervescence.
Depuis, les consommateurs ont adopté une tout autre façon de consommer. Dorénavant la préparation de leur achat est devenue une étape indispensable dans leur prise de décision. Pour ce faire, Internet est à ce jour leur meilleur allié pour obtenir des infos sur le produit ou service, analyser les caractéristiques, comparer les prix et rechercher les bons plan.
Face à la toile, le prospectus se retrouve relativement limité et donc délaissé.
C’est bien connu, les faiblesses de l’un font les forces de l’autre.
Un prospectus est techniquement plus limité qu’une brochure digitalisée. Contrairement à une page web, les offres imprimées restent figés dans le temps et le nombre de pages limitent la quantité de promos.
A contrario, le digital se révèle plus économique et apporte plus de flexibilité aux entreprises. La mise à jour des offres selon les disponibilités est dorénavant possible. Tandis que la quantité de produits proposés ne se voit plus limitée par le nombre de pages.
Le digital ouvre le champs des possibles !
Par exemple, au delà du e-catalogue, les points de vente peuvent se montrer interactifs et devenir un véritable terrain de jeu pour les clients. Suite là encore à la pandémie, l’utilisation du QR Code est remontée en flèche. Mieux compris de tous, il est intéressant d’en placer un peu partout dans les rayons pour susciter leur utilisation. Scannés ils pourront rediriger les consommateurs sur le catalogue en ligne et les informer des promotions en cours ou d’informations complémentaires sur le produit, rayon, etc. Mieux informer, ils seront plus tenter d’acheter.
Contrairement au papier, l’e-catalogue donne accès à un contenu beaucoup plus riche qui transforme complètement l’expérience du consommateur sur la découverte des produits. La digitalisation offre de belles opportunités marketing pour les structures et leur permet également de récolter un grand nombre de données sur leurs consommateurs. Mieux les connaître pour mieux les servir, c’est une stratégie commune à toutes les entreprises.
Pensez-vous qu’il est préférable d’attendre que l’on nous impose cette digitalisation ou qu’une anticipation est plus que nécessaire ?
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